Pour répondre à la difficile question...

...que vous n'avez pas posée :

"Qu'est-ce qui pousse un écrivain
à inventer un monde ?".

Sûrement parce que l'écrivain se trouve bien en Deus ex machina, en Dieu tout puissant sur la matière immatérielle qu'est un roman.
Tant que l'on joue dans un registre actuel, il est difficile de faire passer des incongruités sans tomber soit dans la parodie, soit dans la caricature, soit dans l'invraisemblance. Il n'est pas toujours facile de transmettre un savoir particulier ni d'inventer une situation plausible hors du contexte de la réalité.
Il y a, bien sûr, la possibilité d'introduire une part de fantastique dans le quotidien (Stephen King ou Dean Koontz), on peut également tordre ou déformer le quotidien au risque de tomber dans le ridicule ou l'incompréhension.
On peut également décaler l'action de quelques décennies de façon à se laisser un peu plus d'espace à l'imaginaire (47 l'année des anges).
L'avantage de la science-fiction en général, et plus particulièrement du space-opera, est de pouvoir bouleverser toutes les règles. En créant un univers, on n'est plus tenu à aucune vraisemblance puisqu'il suffit de poser l'équation pour qu'elle porte sa solution en elle-même.
On peut inventer des règles astronomiques, des peuples, des langages, des attitudes, des concepts. On peut faire exister des personnages tout à fait absurdes, des paysages improbables, des animaux merveilleux. On peut établir des sociétés utopiques, sanguinaires, féroces, manichéennes, impérialistes, totalitaires ou même pires.
Rien n'est impossible, rien n'est interdit, tout est justifiable et justifié.

L'auteur est libre... Je suis Dieu...

3 commentaires:

HODA a dit…

Bonjour à toi grand "DIEU"

Bonne route dans l'écriture de ton roman dont j'attend avec impatience la sortie ! ! !

Une fidèle lectrice.

Anonyme a dit…

pour ce livre que je "déteste" et bien sur que j'ai hâte de lire !!!!

à mon écrivain de mari

Anonyme a dit…

Super initiative, beau blog (j'aime ce fond noir), je viendrai régulièrement voir ce qui se passe dans ce mystérieux monde...
Mais où tu vas chercher tout ça !
Amicalement,
Enzo (JGC)